Oncle Chap'
Les 7 péchés capitaux : la luxure
Dernière mise à jour : 9 avr. 2019
Nous revisitons "les 7 péchés capitaux" selon Chap'nGo.
Aujourd’hui la Luxure.

Attention terrain glissant. Je sais que je suis sous surveillance et qu’au premier dérapage je serai automatiquement sanctionné. Mais c’était sans compter sur ma distinction légendaire, croisée d’une légère délicatesse, un véritable trouvère jonglant avec les formes poétiques, un baladin de l’écriture, en un mot un poète. Je ne saurais tomber dans le frivole ou alors c’est que l’on m’y aurait poussé. Et on ne pousse pas derrière. Afin de ne choquer personne, sans pour autant priver les grivois de graveleux (bon là j’crois que je me suis bien bordé), je vous propose, un léger italique pour les légers dérapages.
Pour commencer, la luxure. Mais qu’est-ce ? Avant de me plonger dedans (je parle de sa définition et rien d’autre) j’ai toujours cru que la luxure était une surabondance de luxe. Je voyais bien que cela n’était pas tout à fait moral mais, de là à ce que le luxe et le superflu soient l’un des "7 Péchés Capitaux" je trouvais que c’était peut-être exagéré. Mais ballot que tu es, bougre de putois, la luxure c’est tout sauf le luxe. En deux mots, la luxure est à l’ascète ce que la côte de bœuf est au vegan, ou si vous préférez, la luxure est au sexe ce que le tamanoir est à la fourmi rouge, l'un cherchant l'autre avec une frénésie frénétique.
Si nous gardons la métaphore du tamanoir et de la fourmi, disons que l’on retrouve souvent le fourmilier non-loin de la fourmilière. Et l'une des fourmilières célèbres est celle de la rue Thérèse à Paris. Cette fourmilière est appelée les "Chandelles". A bien y réfléchir, je pense que le propriétaire des lieux a donné ce nom à son établissement pour se faire plaisir et entendre les uns inviter les autres à un diner aux "Chandelles". Innocente fourmi qui ne voit pas le tamanoir tapis dans l’ombre. Y paraît que l’on y dine très bien, et je dis bien y paraît car je n’ai jamais vérifié, vous vous en doutiez. Ce serait le club 5 étoiles de la capitale pour ce qui est des fourmis. Il paraît qu’aux Chandelles, pour une fois, les hommes encouragent les femmes à ne pas la fermer. Alors même que les femmes félicitent les hommes qui soutiennent ce qu'ils avancent. Chacun ici déclare sa flamme d’une façon très claire, c’est le propre des "Chandelles". Bien entendu tout ceci se fait entre adultes consentants.
Pour finir, la pharmacienne non loin des "Chandelles" me racontait.
En fin d’après-midi un homme entre dans l’officine et me demande un déodorant, je lui demande alors :
- Un déodorant à boule ?
- Heu, non, non, pour les dessous de bras seulement.
Pour la prochaine newsletter après la Luxure, c’est évident, c'est l'Acédie…
La bonne adresse de Chap'nGo

On ne joue pas avec les allumettes !
Depuis tout petit on vous dit de ne pas jouer avec les allumettes, y a peut être une raison, non? En revanche, si y a bien un endroit où vous pouvez jouer avec le feu c'est bien aux "Chandelles".
Le club le plus libre, voire libertin de Paris. Attention, c'est pas parce que vous risquez d'être plus souvent nu que drapé, que la tenue correcte n'est pas exigée.
D'ailleurs on aurait vu plus de têtes d'affiches refoulées pour accoutrement non conforme, que de quidams acceptés tant ils transpiraient la classe.
Attention, non-gourmand s'abstenir.